Historique
Le système Benesh
La notation Benesh a pour objectif de figurer le schéma corporel dans l’espace, tout en reproduisant la trajectoire du mouvement dans le temps.
Mouvements décrits en écriture Benesh
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Concept du mouvement
Une chronophotographie
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A la recherche d’un concept visuel, Rudolf Benesh se penche sur les chronophotographies d’Etienne-Jules Marey, un des pionniers de la photographie.
Rudolf Benesh en tire l’idée de représenter le mouvement en captant les instants-clef, ou « key-frames » terme usité pour les montages de film. De l’infinité des positions intermédiaires, il ne retiendra que ce que l’œil perçoit et le transcrit sous forme de traits continus.
Le concept du mouvement
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Mise en écriture
Le concept du mouvement ainsi établi, Benesh s’impose trois critères prioritaires :
« simplicité, précision, efficacité ».
La portée et le sens de la lecture
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Pour y arriver, il cherche le mode de figuration du corps le plus économe. Il se réfère à « l’Homme de Vitruve » de Leonard De Vinci et trace cinq lignes par dessus le schéma corporel.
Il retrouve ainsi une portée analogue à la portée musicale qui se lit de gauche à droite ce qui correspond à notre représentation du déroulement du temps.
Rudolf Benesh peut dès à présent réduire le schéma corporel à l’essentiel.
Le corps est figuré par de simples signes
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Il ne retient que les extrémités, les articulations et les segments qui, représentés par des signes distinctifs se placeront sur la portée.
Toujours dans un souci de simplicité et de clarté maximales, il choisit d’édifier cet alphabet sur trois signes élémentaires : le trait vertical, le trait horizontal et le point.
Les trois signes de base
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Sujets à de multiples transformations, ces trois signes sont le départ d'un alphabet évolutif. Diversements modifiés, ils traduisent toutes les modifications corporelles dans les trois dimensions
Les trois dimensions du corps
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Par exemple ces trois premiers signes situent les extrémités dans les trois plans du corps : en avant , dans le plan et en arrière du corps.
Signes communs aux pieds et aux mains, ils figurent l’un ou l’autre dès qu’ils sont placés sur la portée.
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Devenues de simples pictogrammes, les figures sont désormais des épures cinétiques.
Figure 9 - agrandir
Rudolf Benesh organise la portée afin de pouvoir distinguer aisément l'action du corps humain dans le temps et dans l'espace.
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Les détails de mouvements tels que le regard, la tonicité musculaire, les intentions, une suspension, un sourire... s'inscrivent également au-dessus de la portée.
L'écriture Benesh peut ainsi atteindre un haut degré de complexité et de précision tout en étant simple, précis et concis.
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Mise en pratique
Nous vous invitons à visiter notre deuxième site conçu pour un apprentissage ludique et instinctif du système | e-benesh.fr